Le déménagement à la Belle Epoque
Le déménagement à la Belle Epoque
Créé en 1868 à Bourges, Tessiot Déménagements assure aujourd’hui les changements d’adresses aux moyens de véhicules modernes et de matériel adapté, tel le monte-meubles. Néanmoins, avant l’apparition de l’automobile, la logistique et l’entretien des transports hippomobiles nécessitaient déjà une grande rigueur. Ainsi au 19ème et début du 20ème siècle, les maisons de déménagements pouvaient afficher un règlement scrupuleux quant au savoir-être de leurs chauffeurs. Hors le magazine Sabots, par le biais des recherches d’Etienne Petitclerc et son article « Le bien-être à la Belle Epoque, le règlement des camionneurs. », nous livre ici un précieux témoignage du sérieux des entreprises d’antan.
1904 : le règlement des chauffeurs.
Etienne Petitclerc s’est donc procuré un règlement d’une maison de camionnage daté du 1er juillet 1904.
Le deuxième article de ce règlement se montre explicite sur les usages de l’époque :
« Chaque camionneur devra être présent à son écurie respective à 4 h ¾ du matin en été et à 5 h ¾ en hiver, de façon à ce que les chevaux et attelages soient prêts à partir des écuries à 6 heures en été et à 7 heures en hiver. »
En outre les articles suivants témoignent du respect à donner aux chevaux :
Art.3 : « La plus grande propreté est exigée du personnel, tant pour les hommes que pour le matériel et la cavalerie. Chaque dimanche matin, les soins de propreté auront lieu de 7 heures à midi en été de 8 heures à midi en hiver. Les camions devront être lavés, graissés les harnais astiqués et les chevaux devront subir un pansement complet. Les abords des écuries et des remises seront soigneusement balayés. »
Art. 10 : « Il est absolument interdit de faire trotter les chevaux attelés aux gros camions. »
Art. 11 : « Toute infraction au présent règlement entraînera les amendes suivantes :
Acte de brutalité : 1 franc
Contravention à l’art. 10 ci-dessus : 1 franc
Impolitesse envers un client : 1 franc
Absence sans permission : 2 francs
Les cas non prévus seront punis d’amendes pouvant s’élever jusqu’à la moitié du salaire journalier.
Le produit des amendes sera réparti semestriellement entre les camionneurs. »
Qui plus est l’article 7 est intéressant car il traduit la responsabilisation des camionneurs vis-à-vis de leur matériel et des effets qu’ils transportent.
« Chaque camionneur est responsable des avaries qui pourraient survenir à son camion et à ses accessoires, ainsi qu’aux marchandises qu’il transporte, par suite de négligence, inattention ou inobservation du présent règlement. (…) Il est responsable des marchandises qui lui sont confiées et de l’encaissement des frais qui les grèvent, à moins qu’il n’ait reçu, dans ce dernier cas, du chef de service de camionnage, l’ordre par écrit de livrer sans exiger le paiement immédiat des frais.
Une caution de 100 francs sera exigée de chaque camionneur et servira à garantir la Maison des éventualités ci-dessus. »
Enfin, le présent règlement, tel un contrat de travail, cadre même la rémunération des chauffeurs et les modalités de paiement :
Art. 13 : « Le traitement de chaque camionneur est de cent trente francs par mois, dimanche compris, payables par moitié le 15 et le dernier jour de chaque mois. Si ces jours tombent sur des dimanches, les salaires seront payés la veille. »
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Tessiot Déménagements, déménageur depuis 152 ans.
Depuis le 19ème siècle, les déménageurs Tessiot accompagnent leurs clients pour leurs déménagements locaux, nationaux et internationaux. Bien sûr les véhicules ont évolué, mais l’exigence et la disponibilité restent toujours de mise. Demandez votre devis gratuit dès maintenant.